Fête « Du blé au pain » 2012

Samedi 21 Juillet, Juignac fourmille déjà de monde. Les amateurs se sont donné rendez-vous au marché nocturne.

Rapidement, les queues s’allongent devant les différents étals : boucherie, poissonnerie, fromagerie, légumes, crêperie, pineau, vin…..

Le stand de frites du comité des fêtes fait la joie des petits et des grands. La buvette ne désemplit pas.

Bientôt, les gourmands dégustent leurs achats tout en admirant la démonstration du club de danse country. Certains essaieront même de rivaliser avec les danseurs chevronnés.

De bon matin, dimanche 22, les férus de vide-grenier déballent leurs trésors. Les mitrons, quant à eux, sont au travail depuis longtemps.

Des pyramides d’appétissantes brioches s’alignent déjà à la boulangerie. Les premières fournées de pains dorés et croustillants répandent une alléchante odeur.

C’est sous un soleil éclatant que les moissonneurs s’affairent déjà dans le champ de blé. Les gestes sont sûrs. Les gerbes tombent méthodiquement.

 

Les passionnés, les nostalgiques commentent chaque étape de ce rude labeur. Les plus jeunes ne sont pas les moins intéressés. Les connaisseurs stationnent longuement devant l’impressionnante collections de tracteurs réunis pour l’occasion. Tous sont rutilants et tournent comme des horloges.

Pendant ce temps, l’équipe des cuisines s’affaire autour des marmites. Les cuisses de poules bouillonnent délicatement. De délicats fumets attirent les gourmands. Ils sont encore très nombreux à apprécier le déjeuner.

 

 

Les moissonneurs ne traînent pas à table. Bien vite, le sifflet de la batteuse rappelle tout le monde à l’ouvrage.

Les chevaux sont aussi mis à contribution. Les curieux s’attroupent autour de la trépigneuse. Un vigoureux attelage ne rechigne pas à tirer la lieuse ou la charrue. Les bêtes dociles obéissent toujours aussi bien à la voix et à la main de leur meneur.

 

 

La météo permet aux peintres de faire une démonstration de leur art à l’extérieur. Les écrivains locaux devisent agréablement avec leurs lecteurs à l’ombre du bar communal.

Comme c’est maintenant la coutume, le défilé des tracteurs clôture bruyamment les moissons. Le traditionnel diner achève en beauté la journée. Trois cents repas sont encore servis.

L’équipe des bénévoles ne regrette pas l’énergie déployée pour la réussite de cette fête. Elle perpétue les traditions, maintient les liens ente les générations.